Le frelon asiatique est un insecte invasif importé accidentellement du sud-est du continent asiatique. Il est un redoutable prédateur des abeilles mellifères et il est même considéré comme l’une des causes majeures de leur surmortalité. Sa présence sur le territoire français affecte de manière considérable la filière apiculture, qui de son côté n’arrive pas à trouver des solutions à la fois efficaces et écologiques pour protéger ses colonies. Découvrez tout ce qu’il faut savoir sur cet inquiétant invité, sa biologie, son origine, son régime alimentaire et comment lutter contre son invasion.
Comment reconnaître le frelon asiatique ?
Le frelon asiatique, aussi appelé vespa velutina nigrithorax, est un insecte originaire du nord-est de l’Inde et de Shangaï. Il est facilement reconnaissable par ses pattes jaunes aux extrémités, d’où son nom de frelon à pattes jaunes. Sa face est de couleur orange et son thorax alterne des segments abdominaux bruns bordés de jaune et noirs. Le dernier segment de son abdomen prend une couleur jaune orangé, mais dans l’ensemble, c’est la couleur noire qui est dominante sur son corps. Il est plus petit par rapport à son cousin européen, le vespa carbro, puisqu’il mesure entre 17 mm et 30 mm. Le frelon européen quant à lui peut atteindre facilement les 40 mm de taille.
Le frelon asiatique est un insecte social, qui vit en colonie dans un nid. La construction de ce dernier débute au printemps et atteint sa taille maximale vers la fin du mois d’octobre. Il mesure alors entre 40 et 70 cm de diamètre pour 60 à 90 cm de hauteur. Le nid de frelons asiatiques peut contenir jusqu’à 7 étages ou galettes, et est fait de fragments de bois que les frelons ouvrières ont préalablement malaxés et ajoutés de salive. Les sites de nidification du frelon asiatique ne sont pas spécifiques puisqu’on peut trouver des nids n’importe où, dans les buissons comme dans les arbres en hauteur.
Le frelon asiatique est un insecte social, qui vit en colonie dans un nid. La construction de ce dernier débute au printemps et atteint sa taille maximale vers la fin du mois d’octobre. Il mesure alors entre 40 et 70 cm de diamètre pour 60 à 90 cm de hauteur. Le nid de frelons asiatiques peut contenir jusqu’à 7 étages ou galettes, et est fait de fragments de bois que les frelons ouvrières ont préalablement malaxés et ajoutés de salive. Les sites de nidification du frelon asiatique ne sont pas spécifiques puisqu’on peut trouver des nids n’importe où, dans les buissons comme dans les arbres en hauteur.
D’où provient le frelon asiatique ?
Le frelon asiatique a été signalé en France pour la première fois en 2004, dans le département du Lot-et-Garonne. Les recherches ont démontré qu’il a été introduit en Europe par accident, par le biais des conteneurs de poteries chinoises qui proviennent des provinces de Jiangsu et de Zhejiang. Ces provinces englobent à la fois la ville de Yixing et la grande métropole de Shanghai. La méthode que les scientifiques ont utilisée pour déterminer cette origine a été la comparaison génétique de frelons autochtones et de frelons envahissantes venant de l’Asie.
En gros, les frelons asiatiques qui envahissent la France, dont le deux tiers du territoire est touché, et qui s’exportent vers la Belgique, l’Allemagne, le Portugal, l’Espagne et l’Italie, proviennent tous d’une seule et même reine fondatrice de la lignée. En effet, ils possèdent la même séquence ADN et ne proposent aucune diversité génétique, bien que des variations de couleurs aient été trouvées récemment. L’invasion fut inévitable étant donné qu’un nid mâture peut compter jusqu’à 2 000 frelons et peut générer jusqu’à 13 000 individus entre les mois d’avril et de novembre. Au moins 500 fondatrices quitteront ce nid à l’automne pour commencer une nouvelle colonie. La progression des colonies de frelons asiatiques est de 60 km par an selon l’Inventaire National du Patrimoine Naturel.
En gros, les frelons asiatiques qui envahissent la France, dont le deux tiers du territoire est touché, et qui s’exportent vers la Belgique, l’Allemagne, le Portugal, l’Espagne et l’Italie, proviennent tous d’une seule et même reine fondatrice de la lignée. En effet, ils possèdent la même séquence ADN et ne proposent aucune diversité génétique, bien que des variations de couleurs aient été trouvées récemment. L’invasion fut inévitable étant donné qu’un nid mâture peut compter jusqu’à 2 000 frelons et peut générer jusqu’à 13 000 individus entre les mois d’avril et de novembre. Au moins 500 fondatrices quitteront ce nid à l’automne pour commencer une nouvelle colonie. La progression des colonies de frelons asiatiques est de 60 km par an selon l’Inventaire National du Patrimoine Naturel.
le frelon asiatique est il dangeureux pour la ruche ?
Le frelon asiatique consomme à la fois des diptères (insectes à deux ailes comme les mouches) et des hyménoptères (guêpes et abeilles). Il chasse aussi les papillons, les araignées et les chenilles. Mais, le frelon asiatique est actuellement considéré comme la cause majeure de l’extinction des abeilles en France. En effet, il est très friand d’abeilles par rapport à son homologue européen. Ces dernières représentent près de 30% de son régime alimentaire puisqu’il s’en sert pour nourrir son couvain.
Il constitue donc une véritable menace pour la ruche et les abeilles domestiques, puisqu’il élimine à la fois les abeilles et effraie les butineuses qui n’ont le choix que de limiter leurs sorties. Les réserves sensées être utilisées pour l’hiver se trouvent donc très réduites, et la production de miel très perturbée. Souvent, les ruches attaquées par les frelons n’arrivent pas à passer l’hiver.
La méthode de prédation du frelon asiatique est simple. Il se poste en vol stationnaire à proximité de la ruche ou attend directement sur la planche d’envol. Il s’attaque ensuite aux abeilles qui reviennent du butinage puisqu’elles sont chargées de pollen et sont bien plus vulnérables. Il les dépèce pour n’en garder que le thorax, qu’il emporte dans son nid puisqu’il est particulièrement riche en protéines. Il arrive même que les frelons asiatiques pénètrent à l’intérieur de la ruche, pour s’attaquer aux colonies affaiblies à l’entrée de l’automne.
Le véritable problème est que les abeilles présentes dans l’Hexagone n’ont pas évolué avec ce prédateur. Elles n’ont donc pas encore réussi à mettre en place une stratégie de défense efficace pour contrer l’invasion des frelons asiatiques, à l’instar de ce que sont capables de faire les abeilles asiatiques. Certains chercheurs pensent aussi que le type d’Apis utilisé en apiculture est moins agressif, ce qui réduit ses chances de survie par rapport à son prédateur.
Il constitue donc une véritable menace pour la ruche et les abeilles domestiques, puisqu’il élimine à la fois les abeilles et effraie les butineuses qui n’ont le choix que de limiter leurs sorties. Les réserves sensées être utilisées pour l’hiver se trouvent donc très réduites, et la production de miel très perturbée. Souvent, les ruches attaquées par les frelons n’arrivent pas à passer l’hiver.
La méthode de prédation du frelon asiatique est simple. Il se poste en vol stationnaire à proximité de la ruche ou attend directement sur la planche d’envol. Il s’attaque ensuite aux abeilles qui reviennent du butinage puisqu’elles sont chargées de pollen et sont bien plus vulnérables. Il les dépèce pour n’en garder que le thorax, qu’il emporte dans son nid puisqu’il est particulièrement riche en protéines. Il arrive même que les frelons asiatiques pénètrent à l’intérieur de la ruche, pour s’attaquer aux colonies affaiblies à l’entrée de l’automne.
Le véritable problème est que les abeilles présentes dans l’Hexagone n’ont pas évolué avec ce prédateur. Elles n’ont donc pas encore réussi à mettre en place une stratégie de défense efficace pour contrer l’invasion des frelons asiatiques, à l’instar de ce que sont capables de faire les abeilles asiatiques. Certains chercheurs pensent aussi que le type d’Apis utilisé en apiculture est moins agressif, ce qui réduit ses chances de survie par rapport à son prédateur.
Comment lutter contre le frelon asiatique
Le frelon asiatique est classé comme danger sanitaire de 2ème catégorie pour les abeilles, par un arrêté ministériel en 2012. En d’autres termes, L’État reconnait qu’il représente une menace pour l’économie de l’apiculture, pour l’abeille et pour l’économie végétale qui repose sur la pollinisation effectuée par les abeilles. Par contre, la lutte contre ce prédateur, la stratégie de prévention et de surveillance incombent aux collectivités locales, aux associations dans la filière apicole ou aux particuliers, et non à l’État. Ce dernier se cantonne dans un rôle d’appui, en imposant notamment des actions de lutte aux apiculteurs.
Faute de solution pérenne, les apiculteurs optent pour le piégeage en créant des pièges à frelons artisanaux. Mais le problème avec ces pièges, c’est qu’ils ne sont pas sélectifs, même ceux qu’on pense être les plus efficaces. De nombreux insectes non ciblés se trouvent en effet capturés et tués dans ces pièges artisanaux. Des études scientifiques ont d’ailleurs été menées. Elles ont permis de mettre en évidence que 99 % des insectes capturés dans ce genre de piège ne sont pas des frelons asiatiques, ce qui est un chiffre plutôt catastrophe.
Le piégeage précoce est actuellement testé, mais la solution considérée comme efficace contre le frelon asiatique reste la destruction de son nid. Pourtant faire appel à un désinsectiseur constitue une intervention chère, d’autant plus que les nids sont très difficiles d’accès et si bien cachés. En effet, près de trois quart des nids sont perchés à plus de 10 mètres de hauteur, dissimulés par les feuilles des arbres.
Faute de solution pérenne, les apiculteurs optent pour le piégeage en créant des pièges à frelons artisanaux. Mais le problème avec ces pièges, c’est qu’ils ne sont pas sélectifs, même ceux qu’on pense être les plus efficaces. De nombreux insectes non ciblés se trouvent en effet capturés et tués dans ces pièges artisanaux. Des études scientifiques ont d’ailleurs été menées. Elles ont permis de mettre en évidence que 99 % des insectes capturés dans ce genre de piège ne sont pas des frelons asiatiques, ce qui est un chiffre plutôt catastrophe.
Le piégeage précoce est actuellement testé, mais la solution considérée comme efficace contre le frelon asiatique reste la destruction de son nid. Pourtant faire appel à un désinsectiseur constitue une intervention chère, d’autant plus que les nids sont très difficiles d’accès et si bien cachés. En effet, près de trois quart des nids sont perchés à plus de 10 mètres de hauteur, dissimulés par les feuilles des arbres.
Comment détruire un nid de frelons asiatiques ?
La destruction des colonies est la méthode de lutte jugée la plus efficace à ce jour. Mais comment détruire un nid de frelons asiatiques ? Il faut déjà savoir que le frelon asiatique est un insecte diurne. Pour éliminer la quasi-totalité de sa colonie, il est donc conseillé de procéder au lever du jour ou à la tombée de la nuit. Si la destruction se fait le jour, la plupart des individus hors du nid sont capable d’en construire un nouveau à proximité.
La meilleure technique pour détruire le nid difficile d’accès est d’utiliser une perche télescopique pour y injecter l’insecticide. Les risques de piqûre sont généralement nuls avec cette méthode. Par contre, il faudra descendre le nid une fois le traitement effectué pour le brûler, puisque les insectes morts sont susceptibles d’être consommés par oiseaux ou les insectes à proximité, et que l’insecticide peut être diffusé dans l’environnement. Si le nid est accessible, on peut le détruire sans avoir recours à un produit chimique. Pour ce faire, il suffit de boucher le trou d’entrée par du coton à la tombée de la nuit, puis de mettre le nid dans un sac avant de le congeler pour tuer d’un seul coup toute la colonie.
La meilleure technique pour détruire le nid difficile d’accès est d’utiliser une perche télescopique pour y injecter l’insecticide. Les risques de piqûre sont généralement nuls avec cette méthode. Par contre, il faudra descendre le nid une fois le traitement effectué pour le brûler, puisque les insectes morts sont susceptibles d’être consommés par oiseaux ou les insectes à proximité, et que l’insecticide peut être diffusé dans l’environnement. Si le nid est accessible, on peut le détruire sans avoir recours à un produit chimique. Pour ce faire, il suffit de boucher le trou d’entrée par du coton à la tombée de la nuit, puis de mettre le nid dans un sac avant de le congeler pour tuer d’un seul coup toute la colonie.
L’impact du frelon asiatique sur la biodiversité
Outre son statut de prédateur des abeilles mellifères, le frelon asiatique représente également une menace pour la biodiversité. Certes la menace est indirecte, mais elle existe. En effet, les campagnes de piégeage non sélectif et l’utilisation de produit chimique pour la destruction des nids impactent sur les espèces animales environnantes. Les appâts alimentaires utilisées dans les pièges peuvent notamment tuer de nombreux insectes non cibles comme les frelons d’Europe (espèce protégée en Allemagne), les guêpes, les mouches et les papillons. Quant aux nids traités à l’insecticide, ils constituent une menace pour l’avifaune et l’entomofaune environnants, s’ils sont laissés sur place.
Le frelon asiatique représente également un risque pour l’homme. Son comportement agressif s’étend dans un rayon de 10 m autour de son nid. Or, le frelon asiatique niche n’importe où, contrairement à ses cousins d’Europe. On peut le trouver sur un arbre mais aussi dans les buissons ou sous un toit. Il est donc important de s’équiper d’une combinaison de protection avant de traiter un nid de frelons asiatiques.
Le frelon asiatique représente également un risque pour l’homme. Son comportement agressif s’étend dans un rayon de 10 m autour de son nid. Or, le frelon asiatique niche n’importe où, contrairement à ses cousins d’Europe. On peut le trouver sur un arbre mais aussi dans les buissons ou sous un toit. Il est donc important de s’équiper d’une combinaison de protection avant de traiter un nid de frelons asiatiques.